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Droit au répit : nouveaux dispositifs pour les aidants (décret du 19 août 2025)

S’occuper d’un proche âgé ou en perte d’autonomie demande du temps, de l’énergie et une présence quasi constante. Pour beaucoup d’aidants familiaux, cette implication quotidienne finit par peser sur la santé et l’équilibre personnel.
C’est pour cela qu’existe
le droit au répit : un dispositif permettant à chaque aidant de souffler, le temps qu’un professionnel prenne le relais.

Le décret du 19 août 2025 vient renforcer ce droit essentiel. Il élargit le nombre de bénéficiaires, simplifie les démarches et augmente les aides financières accordées. Mais concrètement, qu’est-ce que cela change pour les aidants ? Et comment en bénéficier ?



une aidante familiale passe le relais à une professionnelle bienveillante

I. Le droit au répit, c’est quoi exactement ?

Le droit au répit a été créé par la loi d’adaptation de la société au vieillissement de 2015 pour soutenir les proches aidants de personnes âgées en perte d’autonomie.
Son objectif est simple :
permettre à l’aidant de souffler, sans que l’accompagnement de la personne aidée soit interrompu.
Concrètement, le droit au répit offre donc à l’aidant la possibilité de prendre du repos ou de s’absenter temporairement, tout en assurant la continuité de l’aide grâce à un relais professionnel.

Ce relais peut se faire :

  • à domicile, par l’intervention d’un professionnel qualifié,
  • ou dans un cadre extérieur, comme un accueil de jour ou un hébergement temporaire.

Le droit au répit est intégré au dispositif de l’APA (Allocation personnalisée d’autonomie), géré par le conseil départemental.
Il s’inscrit dans une démarche de prévention de l’épuisement et de reconnaissance du rôle essentiel des aidants familiaux dans le maintien à domicile des personnes âgées.


II.  Ce que change le décret du 19 août 2025

Le décret du 19 août 2025 ne crée pas un nouveau droit : il renforce et modernise le droit au répit existant, afin de le rendre plus simple, plus ouvert et plus efficace pour les aidants familiaux.

Jusqu’à présent, le droit au répit, créé en 2015, restait peu connu et parfois difficile à mobiliser. Ce nouveau texte vise à le rendre plus accessible à toutes les familles concernées par la perte d’autonomie d’un proche.

  •  Des démarches simplifiées et un accès facilité

Fini les parcours administratifs complexes !
Les demandes peuvent désormais être effectuées
plus simplement, en ligne via un portail numérique départemental dédié aux aidants, ou directement auprès du CCAS (Centre communal d’action sociale). L’objectif est clair : faciliter l’accès à ce droit, réduire les délais et permettre à chaque aidant de bénéficier d’un accompagnement sans attendre.

  • Un soutien élargi et mieux reconnu

Le décret élargit la définition de l’aidant familial.
Désormais, les conjoints, enfants, amis proches, voisins ou toute personne non professionnelle apportant une aide régulière peuvent en bénéficier.
Cette reconnaissance marque une évolution majeure : le droit au répit n’est plus réservé aux seuls membres de la famille immédiate, mais à toute personne investie auprès d’un proche dépendant.

Parallèlement, le financement du droit au répit a été revalorisé pour mieux couvrir les dépenses liées au relais de l’aidant : accueil temporaire, hébergement de courte durée ou intervention à domicile.
Une avancée concrète pour prévenir l’épuisement et soutenir durablement les aidants.

  • Une coordination renforcée entre les acteurs de terrain

Le texte encourage une coopération plus fluide entre les conseils départementaux, les services d’aide à domicile et les structures d’accompagnement des aidants comme Actiomservice. L’objectif : offrir un parcours simplifié et cohérent, où l’aidant est mieux orienté et accompagné à chaque étape, sans avoir à multiplier les démarches ni les interlocuteurs.


III. Comment en bénéficier concrètement ?

Pour bénéficier du droit au répit, la personne aidée doit d’abord être bénéficiaire de l’APA (Allocation personnalisée d’autonomie). Ce dispositif est intégré à son plan d’aide personnalisé, élaboré par le conseil départemental. L’aidant peut ensuite solliciter une période de répit lorsqu’il ressent le besoin de souffler, de se reposer ou de s’absenter temporairement.
Pendant ce temps, un relais professionnel est mis en place afin d’assurer la continuité de l’accompagnement, à domicile ou en établissement temporaire (accueil de jour, hébergement de courte durée, etc.). Des structures d’aide à domicile, comme Actiomservice, peuvent accompagner les familles dans l’organisation de ce relais, selon le rythme et les besoins de chacun. Cela peut aller de quelques heures par jour, à une présence de nuit, ou même un accompagnement continu 24h/24, le temps que l’aidant puisse réellement souffler et se ressourcer.

N’hésitez pas à nous contacter pour échanger sur votre situation : nos équipes sauront vous écouter, vous conseiller et trouver la solution d’accompagnement la plus adaptée, en toute confiance et bienveillance.

01 79 73 97 40

Maisons Laffitte et Boulogne, le 06 Novembre 2025

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