ACTIOMSERVICE
Prévention de l’épuisement des aidants familiaux
S’occuper d’un proche en perte d’autonomie est un acte d’amour immense. En France, plus de 8 millions de personnes sont aidants familiaux. Elles apportent au quotidien une aide précieuse à un proche âgé, dépendant ou malade. Cet engagement peut parfois devenir une source d’épuisement physique et moral. Pourtant, pour continuer à donner, il faut aussi apprendre à se préserver.

I. Être aidant familial, c’est quoi concrètement ?
On devient souvent aidant sans même le savoir. Aider un parent à faire ses courses, préparer ses repas, l’accompagner chez le médecin ou simplement vérifier chaque jour que tout va bien, c’est déjà être aidant. Ce rôle, souvent assumé par amour ou par devoir, demande du temps, de l’énergie et une grande disponibilité.
Au fil des mois, il s’installe comme une mission à part entière, mêlant accompagnement, écoute, coordination et vigilance.
Reconnu par la loi depuis 2015, le statut d’aidant familial ouvre désormais certains droits tels que l'accompagnement, la formations, le droit au répit… Autant de dispositifs essentiels pour mieux vivre ce rôle exigeant et profondément humain
II.
Les signes qui doivent alerter
L’épuisement de l’aidant familial ne survient pas du jour au lendemain. Il s’installe progressivement, souvent sans que l’on s’en rende compte. À force de vouloir tout gérer, de repousser le moment de demander de l’aide, la fatigue s’accumule, jusqu’à devenir un véritable risque pour la santé physique et morale.
Certains signes doivent alerter :
- Une fatigue constante, qui ne disparaît pas malgré le repos.
- Des troubles du sommeil ou une irritabilité inhabituelle.
- Une perte d’intérêt pour les activités qui faisaient du bien auparavant.
- Un sentiment de culpabilité, de ne jamais en faire assez.
- Un isolement progressif, par manque de temps ou d’énergie.
Ces signaux sont des indicateurs d’un surmenage latent. Les reconnaître à temps, c’est déjà une première forme de prévention. En parler à un proche, à son médecin, ou à une structure d’aide permet souvent d’éviter que la situation ne s’aggrave.
III. Comment prévenir l’épuisement ?
Prévenir l’épuisement, c’est avant tout accepter que l’on ne peut pas tout faire seul. Être aidant, ce n’est pas être invincible : prendre soin de soi n’est pas un luxe, c’est une nécessité. Sortir, voir des amis, se reposer ou simplement ne rien faire quelques heures, c’est déjà préserver son équilibre.
- Oser demander de l’aide
Il existe de nombreuses solutions : relais entre aidants, plateformes d’écoute, associations locales ou services d’aide à domicile. Être entouré permet de souffler, de partager son expérience et de rompre l’isolement.
- Utiliser les dispositifs existants
Le droit au répit, les formations pour aidants ou les solutions de remplacement temporaire à domicile soutiennent les familles au quotidien. Ces dispositifs, proposés par les conseils départementaux ou les CCAS, peuvent être relayés et facilités par des structures d’aide comme
Actiomservice.
- Se faire accompagner au quotidien
Faire appel à une aide à domicile n’est pas un abandon, mais un geste de bienveillance envers soi-même et son proche. Une auxiliaire de vie peut prendre le relais sur les tâches quotidiennes, offrir une présence rassurante et permettre à l’aidant de souffler sans culpabilité.
Prendre soin de soi, c’est aussi une façon de continuer à prendre soin de l’autre de façon durable. Un aidant reposé, entouré et soutenu, c’est un proche mieux accompagné.
N’hésitez pas à nous contacter pour trouver ensemble la solution la plus adaptée à votre situation.
Maisons Laffitte et Boulogne, le 13 Novembre 2025
Actiomservice









